Comment soigner les roses trémières ?

Malgré leur rusticité, les roses trémières (alcea rosea) ont un ennemi juré : la rouille.

Cette maladie cryptogamique se caractérise par l'apparition de taches de couleur jaune/orange au revers des feuilles.

Le feuillage finit par sécher par endroits, et la plante par s'étioler.

L'utilisation de solutions fongicides, comme la bouillie bordelaise ou le purin de prêle ou d'ortie, permet de combattre efficacement la rouille et de s'en prémunir.

Aussi efficace, et plus simple à préparer (car nous en avons tous en cuisine !) : la décoction d'ail.

Préparation (pour 1 L de décoction) :

• Mettre à tremper 100 g d'ail (gousses nues) dans 1 L d'eau.
• Le lendemain, faire bouillir la préparation pendant 20 minutes.
• Couvrir et laisser refroidir.
• Filtrer

La décoction est alors prête à l'emploi !

A pulvériser sur le feuillage (endroit et envers) 2 à 3 fois par semaine en curatif, 1 fois en préventif.

Attention, la décoction se conserve 2 jours seulement.

Il est bien difficile d'éviter complètement la survenue de rouille sur les massifs de roses trémières, tant cette maladie est commune.

Un traitement préventif (comme celui décrit plus haut) est possible.

Mais on peut aussi sélectionner astucieusement les variétés de roses trémières que l'on invite au jardin, en choisissant celles qui résistent le mieux à cette maladie.

Par exemple :

• la rose trémière à feuilles de figuier (A. ficifolia),
• la rose trémière à feuilles rugueuse (A. rugosa),
• la rose trémière du Kurdistan (A. kurdica)
• la rose-trémière à fleurs pâles (A. pallida)

(merci à Larry Hodgson, du blog Jardinier paresseux, pour cette sélection de variétés)