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21 Août 2021
Symbole éternel de l'amour, la rose est encore aujourd'hui la fleur la plus vendue pour la saint Valentin, ce qui est un non-sens du point de vue climatique, les roses n'éclosant pas en février ...
La quasi-totalité des fleurs que nous consommons en Europe à cette période de l'année sont donc des produits d'importation.
Grâce à des coûts de production défiant toute concurrence et au développement du transport à longue distance, les nouveaux eldorados de la fleur coupée (Amérique du Sud et Afrique notamment) supplantent peu à peu les producteurs locaux sur le marché de la fleur.
Résultat : les rosiéristes européens sont à la peine, et c'est peu dire ...
A titre d'exemple, on ne compte plus que 4 rosiéristes en Ile-de-France, contre près de 200 au début du 20e siècle*.
Certes, l'équation n'est pas simple à résoudre : la production intensive de fleurs coupées fait vivre des milliers de personnes, mais avec des conditions de travail souvent bien loin des normes européennes, et au prix d'un transport du produit sur des milliers de kilomètres (une aberration sur le plan écologique).
Cependant, ces considérations peuvent nous amener à consommer différemment.
Des initiatives fleurissent (😉) pour nous y aider.
Citons en particulier celle de Masami Charlotte Lavault, une floricultrice parisienne (Plein air Paris) qui met en avant la rose locale et de saison, en instaurant la fête de la Sainte Valentine le 25 juillet, lorsque les roses sont à maturité sous nos latitudes.
Une belle idée, à encourager !
* Source : "Pour l'amour de la rose", par Masami Charlotte Lavault, Marie Claire, février 2021.