Les mois de juillet et d'août constituent la pleine saison pour la cueillette de la camomille romaine (chamaemelum nobile).
Les fleurs de cette plante de la famille des astéracées offrent des trésors de bienfaits :
Préparées en infusion, elles aident à la digestion, calment les maux de ventre et les règles douloureuses, apaisent et préparent au sommeil.
La tisane froide appliquée en compresses sur les paupières calme les démangeaisons et irritations oculaires et décongestionne le contour de l'oeil.
Comme avec tout produit de phytothérapie, certaines précautions s'imposent : sa consommation est déconseillée (notamment sous forme d'huile essentielle) aux personnes allergiques aux pollens, à celles souffrant d'asthme, et aux femmes enceintes et allaitantes. Ne pas hésiter à demander conseil à son médecin ou à son pharmacien.
Comment récolter et conserver la camomille ?
Cueillir les fleurs de camomille à pleine maturité, de préférence le matin (elles n'ont alors pas encore subi les assauts du soleil brûlant de l'été).
Reporter la cueillette si la plante est encore mouillée de rosée, ou juste après la pluie (les fleurs doivent être parfaitement sèches).
Etaler les fleurs sur une assiette ou sur une grille de séchage spécialement conçue à cet effet.
Les laisser sécher à l'air libre durant une bonne semaine, à l'ombre, au sec, et à l'abri des insectes.
Lorsque le séchage est terminé (les fleurs "craquent" sous les doigts), retirer et jeter celles qui ont pris une couleur brune.
Conserver les autres pour la préparation de vos tisanes et lotions. Pour cela, les sachets en papier kraft (identiques à ceux que l'on trouve dans les pharmacies au rayon herboristerie) sont une bonne option. On peut également conserver les feuilles séchées dans des boîtes (éviter cependant les contenants totalement hermétiques qui favorisent le développement de moisissures).
Préparer une infusion de camomille
Jeter en pluie 5 ou 6 fleurs dans une grande tasse d'eau bouillante, laisser infuser 10 minutes, filtrer et déguster.
Un excellent rappel de toutes ces propriétés préventives ou curatives, que recèlent de nombreuses plantes de nos jardins, landes et forêt, dont nos ancêtres connaissaient toutes les vertus et que nous avons malheureusement quasiment oubliées.