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25 Août 2021
La gestion de l'eau, un enjeu majeur pour les amateurs de jardin, devient même une question centrale à l'heure du changement climatique.
Stocker l'eau de pluie afin de pouvoir la réutiliser pour arroser son potager et son jardin d'agrément est donc LA bonne idée !
Zoom sur différents types de récupérateur d'eau de pluie, avec les avantages et inconvénients de chacun :
Cuve à enterrer |
Grande capacité (jusqu'à 5000 L) Pas d'encombrement au sol Pas d'impact visuel MAIS : Nécessite des travaux d'enfouissement A équiper d'un système de pompage |
Cuve aérienne |
Capacité moyenne (environ de 1000 à 3000 L) Peut être équipée d'un simple robinet MAIS : Fort encombrement au sol Inesthétique (penser à un habillage végétal par ex.) |
Réservoir mural |
Facile à installer Décoratif (en forme d'amphore, de jarre, imitation bois, etc.) Equipé d'un simple robinet MAIS : Faible capacité (jusqu'à 300 L environ) Plus onéreux qu'une cuve aérienne (si l'on tient compte de la quantité d'eau stockée) |
D'autres solutions sont également possibles (ex: réservoirs souples), à étudier selon ses besoins et contraintes.
On peut calculer approximativement la quantité d'eau de pluie collectée annuellement grâce à la formule suivante :
précipitations locales annuelles (en L/m2) x surface de toiture en m2 x coefficient de perte
On trouve des données de pluviométrie en accès libre sur internet (consulter notamment les sites des stations météorologiques). Celles-ci sont exprimées en mm de pluie par unité de surface (en général, en mm/m2). En supposant une répartition homogène de l'eau au sol :
1 mm/m2 = 1 L/m2
La surface de toiture correspond (en gros) à l'emprise au sol du bâti, murs extérieurs compris.
Le coefficient de perte est de 0,9 pour un toit en tuiles, 0,8 pour un toit ondulé, et 0,6 pour un toit plat.
Voici un exemple de réservoir mural :