Apaiser les enfants face à la crise du coronavirus

Confinement, perte des repères quotidiens (jeux avec les copains, rythme de l'école ou de la crèche, etc.), flux incessant d'informations (souvent inquiétantes) et préoccupation des parents : les enfants sont eux aussi très exposés au stress durant l'épidémie de coronavirus.

Chaque parent a ses propres petites astuces pour apaiser ses enfants !

En support, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié une fiche de conseils (cf. ci-dessous) pour aider les petits loups à surmonter le stress durant la crise du COVID-19.

En voici les grandes lignes :

• Déceler les signes de stress : 

Les effets du stress se traduisent différemment selon les enfants : certains sont plus agités, d'autres plus capricieux ou colériques que d'habitude, d'autres plus distraits, d'autres encore restent "collés" à leurs parents, réclamant sans cesse leur attention.

Il est important de se montrer compréhensifs et patients devant ces réactions, d'être à l'écoute, attentifs et aimants (encore plus que d'habitude !).

• Ecouter, parler, rassurer, et jouer !

Etre à l'écoute de son enfant, lui parler calmement et multiplier les occasions de jouer et de se relaxer.

• Garder le lien avec les proches

Même si on ne se rencontre plus physiquement, il est primordial de continuer à se parler ! Par téléphone, via internet - tous les moyens sont bons pour garder le contact avec les proches - famille et amis.

• Conserver un cadre, un rythme de vie

Même si la "routine" quotidienne est complètement bouleversée en cette période de confinement, il est important de garder un rythme : des heures de lever, de coucher et de repas régulières ; des temps de pause et des temps d'activité ou de travail scolaire. Conserver un "cadre" proche de celui du quotidien (ou s'en créer un nouveau) est à la fois rassurant et bon pour la santé.

• Expliquer ce qui est en train de se passer, avec des mots d'enfants

Les enfants se posent en général beaucoup de questions. Il est important de ne pas les laisser seuls avec ces interrogations (quand on ne sait pas, on imagine tout et souvent le pire !). Parler de l'actualité, de la maladie et des stratégies actuelles mises en oeuvre pour la combattre, simplement, avec leurs mots, permet de les rassurer.