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21 Janvier 2020
"En 1874, à Washington, le président Grant accepte la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart viennent en réalité des pénitenciers et des asiles ... L'une d'elles, May Dodd, apprend sa nouvelle vie de squaw et les rites des Indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l'agonie de son peuple d'adoption ..." (note de l'éditeur)
A partir de faits historiques, Jim Fergus a construit avec 1000 femmes blanches (Pocket, prix du premier roman étranger en 2000) une oeuvre de fiction magnifique qui nous plonge dans la vie quotidienne de la nation cheyenne.
Dans les grandes plaines balayées par les vents, on suit les migrations du peuple indien au rythme de la chasse aux bisons et aux "antilopes".
Sous la plume de l'auteur se déploie un paysage grandiose, une nature sauvage et indomptée : forêts denses, rivières poissonneuses, prairies peuplées d'oiseaux et d'une multitude d'autres animaux ...
A travers les carnets de May Dodd, on découvre les codes et rites des Cheyennes croisant ceux des autres tribus indiennes (Crows, Arapahos, Apaches, Sioux, etc.), les mots de la langue cheyenne aussi (ex : "mesoke" = hirondelle).
Au fil des pages, l'auteur décrit une vie en totale symbiose avec la nature, un quotidien dans l'ensemble paisible, basé sur une vie en communauté. Mais il décrit aussi sans concession les "raids guerriers" entre tribus, d'une grande cruauté.
Un roman prenant et riche, suivi de 2 autres, complétant la trilogie :
Le programme "FBI" a-t-il réellement existé ?
Si la proposition d'échanger femmes contre chevaux a bien été émise par un chef indien, les autorités d'alors auraient refusé. La mise en place du programme "Femmes Blanches pour les Indiens" (FBI) est donc née de l'imagination de l'auteur.