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Balades, infos nature, jardin, DIY, recettes, lectures

Les carnets de Calixte

Miam (?) du jambon !

Je garde le souvenir de mes soupes d’enfant : légumes du jardin et jambon cuit mouliné … un régal !

Mais aujourd’hui la star du sandwich « parisien » est la cible de multiples reproches : trop de conservateurs, de sel, de sucre, viande de piètre qualité, animaux issus d’élevages industriels et bourrés d’antibiotiques, etc.

Alors, faut-il arrêter de manger du jambon ?

A chacun de voir, mais là encore, un consommateur averti en vaut 2.

Au fil de mes lectures, j’ai pu rassembler ces quelques conseils pour bien choisir son jambon :

- Privilégier le jambon charcutier à l’os, servi à la coupe 

D’aspect caractéristique (avec un trou au milieu, à l’emplacement de l’os), il est obtenu à partir de la cuisse (jambon) d’un seul porc, alors que certains jambons sous vide proposent des tranches reconstituées à partir de jambons issus de différents porcs, dont la provenance et les qualités gustatives peuvent être différentes. 

- Ne pas se fier uniquement à la couleur, qui tend naturellement vers le rose très pâle (la couleur rose soutenue est obtenue par l’utilisation de nitrites ou de colorants).

- Au supermarché :

Privilégier les jambons sans conservateurs : Le sel nitrité  (E249 et E250), utilisé pour prévenir le développement de la bactérie Clostridium botulinum responsable du botulisme et pour donner au jambon sa couleur rose attrayante, peut entraîner la formation de nitrosamines qui sont cancérigènes.

Vérifier les teneurs en sel et en sucre (dextrose) qui doivent être - autant que possible – limitées.

Regarder le taux de « bon gras » : certains jambons sont plus riches en oméga-3, notamment ceux présentant le logo « bleu-blanc-cœur » qui atteste que les porcs ayant servi à la fabrication du jambon ont été nourris avec des graines de lin, ce qui permet d’augmenter significativement la teneur en oméga-3 de la viande.

Préférer les jambons issus d’élevages de plein air, si possible venant de la filière biologique.

Prendre en compte l’exposition des animaux aux antibiotiques (moins c’est mieux !).

Eviter les premiers prix, souvent gorgés en eau, grâce aux fameux polyphosphates, si bien décriés par le regretté Jean-Pierre Coffe, chantre de la « bonne bouffe » !

Avec tous ces critères, difficile de trouver LE meilleur jambon, mais on peut encore savourer de bons produits en prenant le temps de les sélectionner … et de les goûter.

Source : Lanutrition.fr, medisite.fr, France5.fr, LCI.fr.

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